top of page

 L'origine du projet 

​

« Et si nous partions faire un tour du monde ? » cette proposition lancée sur la table un soir lors d’un repas entre amis a longtemps cogité, mûri et nous avons décidé de nous jeter à l’eau et faire le grand saut.

​

Edgar voyageur et explorateur dans l’âme avait déjà réussi à me faire rêver de la grande aventure en me racontant quelques bribes de son voyage à vélo en 2008 ralliant Lausanne à Pékin. Assemblant son expérience, nos envies de découvertes et mon rêve d’adolescente de parcourir les 5 continents sur une année, notre décision était prise. Partir certes mais comment ?

​

A pieds, en avion, en train, à vélo…les moyens sont nombreux ! La petite reine pointait déjà le bout de son nez et pour Edgar qui est né avec une « bicyclette dans la tête » le choix était vite fait. De mon côté, sur un vélo ressemblant plus à un acteur d’un film muet type Laurel & Hardy rien n’était gagné. L’option et la proposition du tandem s’imposèrent rapidement. Adeptes du voyage authentique la lenteur du vélo nous a séduit également. Restait à trouver un but à notre voyage. Même si selon Nicolas Bouvier « Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même.» nous avions envie de nous laisser guider selon une thématique.

​

Assez rapidement nous sommes arrivés à la conclusion que n’ayant pas la prétention d’amener du savoir-faire ou du savoir vivre à des pays dits « en développement », nous désirions privilégier la situation inverse : faire découvrir aux gens de chez nous comment d’autres, dans différentes cultures, climats ou situations, vivent. Comme thématique nous avons choisi celle du rêve pour de multiples et diverses raisons qui seront détaillées plus bas. Découvertes, rencontres humaines, aventure, effort sportif et paysages à couper le souffle seront le quotidien de notre voyage. Nous essayerons de porter un regard aussi objectif que possible sur ces rencontres en évitant au maximum un ethnocentrisme qui nous rattrapera certainement bien rapidement et malgré nous. Alors, tous en selle ?


​

bottom of page